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Humeur
L'argument sceptique :
Les mesures empiriques de la chaleur globale de la Terre montrent que la planète est toujours en train d’accumuler de la chaleur et de l'énergie et que le réchauffement climatique est toujours d’actualité. Il est possible d’observer un refroidissement temporaire lorsqu’il y a un échange de chaleur entre l’atmosphère et l’océan, qui a une plus grande capacité de réchauffement que l’air.
Lorsque l'on cherche des preuves du réchauffement climatique, il faut prendre en considération différents indicateurs. S'il est naturel de commencer par la température de l'air, un examen plus approfondi devrait aussi inclure la couverture neigeuse, la fonte des glaces, les températures au sol, au-dessus des mers et même la température de la mer elle-même. Une étude menée en 2010 par le National Oceanic and Atmospheric Administration (aux États-Unis) évalua 10 indicateurs clefs. L'image ci-dessous illustre la direction prise par ces différents indicateurs. Or, chacun d'entre eux se déplace dans la direction attendue dans un contexte où le globe se réchauffe.
La question relative de la présence ou non du réchauffement climatique est souvent posé à la lumière d'un événement climatique récent - une chute de neige, une période de pluie abondante, une sécheresse. Or, le réchauffement climatique est compatible avec tous ces événements; après tout, ils ne sont que des phénomènes météorologiques ponctuels. Lorsqu'il s'agit d'évaluer les changements climatiques, il faut prendre en considération les tendances à long terme mesurées sur des décennies ou plus. Lorsqu'on le fait, on ne peut que constater que le monde se réchauffe. En 2008, on enregistrait les températures terrestres les plus chaudes depuis 128 ans. En 2009, ils étaient les plus chauds depuis 129 ans battant ainsi le record de 2008. En 2010... la tendance s’est maintenue.
Intermédiaire
Dire que nous sommes en train de vivre un refroidissement global cache une réalité physique simple - la terre et l'atmosphère ne sont qu'une petite fraction du climat de la Terre (même si c'est la partie que nous habitons). Le réchauffement climatique est par définition globale. La planète entière accumule la chaleur due à un déséquilibre énergétique. L'atmosphère se réchauffe. Les océans accumulent l'énergie. La terre absorbe de l'énergie et la glace absorbe la chaleur en provoquant sa fonte. Pour obtenir une image complète du réchauffement climatique, on a besoin de regarder le contenu en énergie du système complet.
Church et al 2011 étendent l'analyse de Murphy 2009, qui calculen la teneur en chaleur totale de la Terre jusqu'en 2003. Cette nouvelle étude combine des mesures de chaleur de l'océan, de la terre et le réchauffement de l'atmosphère et la fonte des glaces, et finissent par constater que notre système climatique a continué à accumuler de la chaleur. Leur étude s’arrête à 2008 ( vu qu'elle est sortie en 2009), mais depuis la tendance suit toujours le même chemin.
Un regard sur le contenu de la chaleur totale de la Terre montre clairement que le réchauffement climatique a continué après 1998. Alors pourquoi les enregistrements de la température de surface montrent que 1998 est l'année la plus chaude enregistrée ? La figure 1 montre que la capacité thermique de la terre et de l'atmosphère sont de petite taille par rapport à celle de l'océan (le petit ruban brun de «la terre + atmosphère" comprend aussi la chaleur absorbée pour faire fondre la glace). Par conséquent, de relatifs petits échanges de chaleur entre l'atmosphère et l'océan peuvent provoquer des changements importants de température de surface.
En 1998, un fort El Nino a provoqué un transfert de chaleur de l'océan Pacifique à l'atmosphère. Par conséquent, nous avons connu des températures de surface supérieures à la moyenne. Inversement, les dernières années ont vu les conditions de La Nina modérées ( PDO- ) qui ont eu un effet de refroidissement sur les températures globales. Et les quelques derniers mois ont renoués avec El Niño. Cela a coïncidé avec la période de Juin-août ou les températures de surface de la mer les plus chaudes jamais enregistrées ont été observées. Cette variation interne où la chaleur est mélangé autour de notre climat est la raison pour laquelle la température de surface est un tel signal bruyant.
La figure 1 souligne également à quel point la planète connait un réchauffement climatique. Depuis 1970, le contenu en chaleur de la Terre a augmenté à un taux de 6 x 1021 joules par an. En termes plus significatifs, la planète a accumulé de l'énergie à un rythme de 190 260 gigawatts. Imaginez 190.000 centrales nucléaires versant leur production d'énergie directement dans nos océans. Notre climat est encore entrain d'accumuler de la chaleur. Le réchauffement climatique se poursuit toujours.
En outre, même si nous nous concentrons exclusivement sur les températures de l'atmosphère inférieure et de surface, le réchauffement se poursuit. Foster et Rahmstorf (2011) ont utilisé la régression linéaire multiple pour filtrer les effets de l'oscillation australe El Niño (ENSO) et l'activité solaire et volcanique (Figure 2), et a constaté que la surface du globe sous-jacent et la tendance au réchauffement de la basse atmosphère sont restés très stable au cours des dernières années (Figure 3).
http://www.skepticalscience.com/global-cooling-intermediate.htm
BasiqueLe réchauffement climatique s’est arrêté et un refroidissement a commencé. Aucun modèle climatique n’avait prévu un refroidissement de la planète, mais plutôt le contraire. Cela prouve que les projections climatiques ne sont pas fiables. » (source: Henrik Svensmark)
Les mesures empiriques de la chaleur globale de la Terre montrent que la planète est toujours en train d’accumuler de la chaleur et de l'énergie et que le réchauffement climatique est toujours d’actualité. Il est possible d’observer un refroidissement temporaire lorsqu’il y a un échange de chaleur entre l’atmosphère et l’océan, qui a une plus grande capacité de réchauffement que l’air.
Lorsque l'on cherche des preuves du réchauffement climatique, il faut prendre en considération différents indicateurs. S'il est naturel de commencer par la température de l'air, un examen plus approfondi devrait aussi inclure la couverture neigeuse, la fonte des glaces, les températures au sol, au-dessus des mers et même la température de la mer elle-même. Une étude menée en 2010 par le National Oceanic and Atmospheric Administration (aux États-Unis) évalua 10 indicateurs clefs. L'image ci-dessous illustre la direction prise par ces différents indicateurs. Or, chacun d'entre eux se déplace dans la direction attendue dans un contexte où le globe se réchauffe.
La question relative de la présence ou non du réchauffement climatique est souvent posé à la lumière d'un événement climatique récent - une chute de neige, une période de pluie abondante, une sécheresse. Or, le réchauffement climatique est compatible avec tous ces événements; après tout, ils ne sont que des phénomènes météorologiques ponctuels. Lorsqu'il s'agit d'évaluer les changements climatiques, il faut prendre en considération les tendances à long terme mesurées sur des décennies ou plus. Lorsqu'on le fait, on ne peut que constater que le monde se réchauffe. En 2008, on enregistrait les températures terrestres les plus chaudes depuis 128 ans. En 2009, ils étaient les plus chauds depuis 129 ans battant ainsi le record de 2008. En 2010... la tendance s’est maintenue.
Intermédiaire
Dire que nous sommes en train de vivre un refroidissement global cache une réalité physique simple - la terre et l'atmosphère ne sont qu'une petite fraction du climat de la Terre (même si c'est la partie que nous habitons). Le réchauffement climatique est par définition globale. La planète entière accumule la chaleur due à un déséquilibre énergétique. L'atmosphère se réchauffe. Les océans accumulent l'énergie. La terre absorbe de l'énergie et la glace absorbe la chaleur en provoquant sa fonte. Pour obtenir une image complète du réchauffement climatique, on a besoin de regarder le contenu en énergie du système complet.
Church et al 2011 étendent l'analyse de Murphy 2009, qui calculen la teneur en chaleur totale de la Terre jusqu'en 2003. Cette nouvelle étude combine des mesures de chaleur de l'océan, de la terre et le réchauffement de l'atmosphère et la fonte des glaces, et finissent par constater que notre système climatique a continué à accumuler de la chaleur. Leur étude s’arrête à 2008 ( vu qu'elle est sortie en 2009), mais depuis la tendance suit toujours le même chemin.
Un regard sur le contenu de la chaleur totale de la Terre montre clairement que le réchauffement climatique a continué après 1998. Alors pourquoi les enregistrements de la température de surface montrent que 1998 est l'année la plus chaude enregistrée ? La figure 1 montre que la capacité thermique de la terre et de l'atmosphère sont de petite taille par rapport à celle de l'océan (le petit ruban brun de «la terre + atmosphère" comprend aussi la chaleur absorbée pour faire fondre la glace). Par conséquent, de relatifs petits échanges de chaleur entre l'atmosphère et l'océan peuvent provoquer des changements importants de température de surface.
En 1998, un fort El Nino a provoqué un transfert de chaleur de l'océan Pacifique à l'atmosphère. Par conséquent, nous avons connu des températures de surface supérieures à la moyenne. Inversement, les dernières années ont vu les conditions de La Nina modérées ( PDO- ) qui ont eu un effet de refroidissement sur les températures globales. Et les quelques derniers mois ont renoués avec El Niño. Cela a coïncidé avec la période de Juin-août ou les températures de surface de la mer les plus chaudes jamais enregistrées ont été observées. Cette variation interne où la chaleur est mélangé autour de notre climat est la raison pour laquelle la température de surface est un tel signal bruyant.
La figure 1 souligne également à quel point la planète connait un réchauffement climatique. Depuis 1970, le contenu en chaleur de la Terre a augmenté à un taux de 6 x 1021 joules par an. En termes plus significatifs, la planète a accumulé de l'énergie à un rythme de 190 260 gigawatts. Imaginez 190.000 centrales nucléaires versant leur production d'énergie directement dans nos océans. Notre climat est encore entrain d'accumuler de la chaleur. Le réchauffement climatique se poursuit toujours.
En outre, même si nous nous concentrons exclusivement sur les températures de l'atmosphère inférieure et de surface, le réchauffement se poursuit. Foster et Rahmstorf (2011) ont utilisé la régression linéaire multiple pour filtrer les effets de l'oscillation australe El Niño (ENSO) et l'activité solaire et volcanique (Figure 2), et a constaté que la surface du globe sous-jacent et la tendance au réchauffement de la basse atmosphère sont restés très stable au cours des dernières années (Figure 3).
http://www.skepticalscience.com/global-cooling-intermediate.htm