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Humeur
L'argument sceptique :
Niveau Basique
Voici une liste de liens de cause à effet, en montrant que la plupart des impacts du changement climatique vont conférer peu ou pas de bénéfices, mais en plus ils peuvent faire beaucoup de mal et à un coût considérable.
Agriculture
Alors que le CO2 est essentielle pour la croissance des plantes, toute l'agriculture dépend également de l'approvisionnement en eau stable, et le changement climatique est susceptible de perturber les approvisionnements à travers les inondations et les sécheresses ( perturbation du cycle hydrologique ). Il a été suggéré que dans les hautes latitudes - la Sibérie, par exemple - celà peu devenir productifs en raison du réchauffement climatique, mais le sol dans l'Arctique et dans les territoires limitrophes est très pauvre, et la quantité de lumière solaire atteignant le sol en été ne changera pas parce qu'elle est régie par l'inclinaison de la terre. L'agriculture peut également être perturbée par les incendies de forêt et les changements dans la périodicité saisonnière, qui est déjà en place, et les changements en approvisionnement en eau pourrait avoir un impact sur l'hygiène et le bien-être des animaux d'élevage. Un réchauffement plus intense peut aussi avoir un effet plus important sur les pays dont le climat est déjà en proximité d'une limite de température dans laquelle les rendements sont réduits et ou les récoltes sont mauvaises - dans les régions tropicales ou sub-saharienne, par exemple.
Santé
Des hivers plus chauds signifieraient moins de décès, en particulier chez les personnes vulnérables comme les personnes âgées. Cependant, ces mêmes personnes sont également vulnérables à la chaleur supplémentaire, et les décès attribuables aux vagues de chaleur devraient être environ cinq fois plus grande que la mortalité hivernale évités. Il est largement admis que des climats plus chauds vont encourager la migration des insectes porteurs de maladies comme les moustiques et le paludisme qui apparaît d'ailleurs déjà dans des endroits ou il n'avait jamais été vu avant.
La fonte polaire
Alors que l'ouverture d'un passage dans l'arctique libre de glace toute l'année entre les océans Atlantique et Pacifique conférerait certains avantages commerciaux, ceux-ci seront nettement compensés par les points négatifs. Les effets néfastes comprennent la perte de l'habitat des ours polaires et des risques accrus de glace mobiles. La perte de glace fait baisser l'albédo (la réflexion du rayonnement), poussant l'océan à absorber plus de chaleur, est provoquant également une rétroaction positive, les eaux en réchauffement augmentent la fonte des glaciers et de la calottes polaire du Groenland, réchauffant aussi la température de la toundra arctique, qui libère alors du méthane, un gaz à effet de serre très puissant (le méthane est également libéré du fond de la mer, où il etait piégé dans des cristaux de glace appelés clathrates). La fonte de l'antarctique est censé aggravé la montée du niveau des mers avec aucun avantages résultant.
L'acidification des océans
Un autre sujet de préoccupation considérable, il ne semble y avoir aucun avantage à la variation du pH des océans. Ce processus est causé par le CO2 supplémentaire absorbé par l'océan, et peut avoir des effets déstabilisateurs graves sur l'ensemble de la chaine alimentaire et la biodiversité océanique.
Fonte des glaciers
Les effets de la fonte des glaciers sont largement préjudiciable, le principe étant que plusieurs millions de personnes (un sixième de la population mondiale) dépendant de l'eau douce alimenté chaque année par la fonte printanière naturel et les cycles de repousse et les réserves d'eau - l'eau potable, de l'agriculture - seraient affectés.
L'élévation du niveau de la mer
De nombreuses régions du monde sont basses et seront sévèrement affectées par une montée des eaux modeste. Les rizières seraient inondées d'eau salée, ce qui détruirait les récoltes. L'eau de mer contamine les rivières comme il se mélange à l'eau douce en amont, et les aquifères sont de plus en plus polluée. Étant donné que le GIEC ne compte pas les eaux supplémentaires résultant de la fonte du Groenland et de l'Antarctique en raison des incertitudes de l'époque, il est a craindre que les estimations de l'élévation du niveau de la mer sont sous estimée. Il n'y a pas d'avantages résultant de l'élévation du niveau des mers.
Impacts environnementaux
Les effets positifs du changement climatique pourraient inclure des forêts tropicales plus luxuriantes et une croissance accélérée des plantes en Amazonie, une végétation plus importante aux latitudes plus nordiques et de possibles augmentations de la biomasse de plancton dans certaines parties de l'océan.
Les effets négatifs pourraient inclure une croissance plus importante des zones océaniques pauvres en oxygène, la contamination ou l'épuisement des eaux douces, une augmentation de la fréquence des incendies naturels, la mort massive de la végétation à cause des sécheresses, un risque accru d'extinction du corail, un déclin global du phytoplanction, des changements dans la migration des oiseaux et des autres animaux, des changements dans la périodicité saisonnière, la perturbation des chaînes alimentaires et la disparition d'espèces.
Economie
Les impacts économiques du changement climatique pourraient être catastrophiques, alors qu'on prévoit très peu de bénéfices au final. Le rapport Stern a éclairci le contexte global de détresse économique, et même si les chiffres peuvent être contestés, les coûts du changement climatique excèdent largement les coûts de sa prévention. Certains scénarios prévus par le rapport AR4 de l'IPCC témoignent de migrations massives au fur et à mesure que les pays en basses-terres seront inondés. Des perturbations dans le marché mondial, les transports, les réserves d'énergie et le marché du travail, la banque et la finance, l'investissement et l'assurance, feront toutes des ravages sur la stabilité des pays en développement mais aussi des pays développés. Les marchés endureraient plus d'instabilité et les investisseurs institutionnels tels que les fonds de pension et les compagnies d'assurance auraient des difficultés considérables.
Les pays en développement, dont certains sont déjà engagés dans des conflits militaires, pourraient être entraînés dans des conflits plus importants et prolongés à propos de l'eau, des réserves d'énergie ou de nourriture, conflits qui pourraient perturber la croissance économique à un moment où les pays en développement seraient en proie à des manifestations plus flagrantes du changement climatique. Il est largement admis que les effets néfastes du réchauffement climatique seront plus importants dans les pays les moins armés pour s'adapter, que ce soit socialement ou économiquement.
Niveau Intermédiaire
Agriculture - Positifs :
Amélioration de l'agriculture dans certaines régions de haute latitude (Mendelsohn 2006)
Augmentation de la saison de croissance au Groenland (Nyegaard 2007)
Augmentation de la productivité des arbres orangers amers (Kimball 2007)
Négatifs :
La diminution des ressources en eau des populations, l'augmentation de la fréquence des incendies, des changements de l'écosystème et l'étendu croissante des déserts (Solomon 2009)
Baisse des rendements de riz en raison de températures minimales nocturnes plus chaudes (Peng 2004 Tao 2008)
Augmentation des feux de forêt des États-Unis de l'Ouest, associée à des températures plus élevées et de a fonte précoce des neiges au printemps (Westerling 2006)
Empiétement des arbustes dans les prairies, les rendant impropres pour le bétail domestique (Morgan 2007)
L'approvisionnement en eau a diminué dans le bassin du fleuve Colorado (McCabe, 2007)
Diminution de l'approvisionnement en eau dans le bassin Murray-Darling (Cai 2008)
Santé - Positifs :
Décès d'hiver en baisse à mesure que les températures se réchaufferont (HPA 2007)
Négatifs :
Augmentation des décès liés ayuxvagues de chaleur de 5,74% par rapport au 1,59% liés aux vagues de froid (Medina-Ramon 2007)
Augmentation du stress thermique chez les humains et d'autres mammifères (Sherwood 2010)
Extension des maladies comme le paludisme et la dengue (Epstein, 1998)
Augmentation de la survenue de symptômes allergiques dues à l'augmenation du pollen allergénique (Rogers 2006)
Fonte de l'arctique - Positifs :
Un passage du Nord-Ouest libre de glace, offrant un raccourci maritime entre les océans Pacifique et Atlantique (Kerr 2002 Stroeve 2008)
Négatifs:
Perte de 2/3 de la population d'ours polaires dans le monde d'ici 50 ans (Amstrup 2007)
Moins de glace compactée, une banquises et des icebergs dangereux car plus mobiles posant un risque accru lors des expéditions (IICWG 2009)
Assèchement des eaux arctiques avec des dommages aux écosystèmes (Smol 2007)
Le réchauffement provoque al libération du méthane dans les régions arctiques, contribuant l'effet de serre additionnel. Les éléments suivantes ont été observés:
La fonte des lacs de l'Arctique libère des bulles de méthane (Walter 2007)
La libération de méthane à partir des sédiments du fond marin Est en Sibérie (Shakhova 2008)
Échappement du gaz de méthane dans les fonds marins le long de la marge continentale du Spitzberg occidental (Westbrook 2009)
Environnement - Positifs :
Augmentation de l'activité de la végétation dans les hautes latitudes nord (Zhou 2001)
Augmentation de la jugulaire et de manchots papous (Ducklow 2006)
Augmentation de la biomasse de plancton dans le Pacifique Nord dans la gyre subtropical (sans doute que l' ENSO / AOP pourrait être l'influence dominante) (Corno 2006)
L'augmentation récente de la croissance des forêt (McMahon 2010)
Marmottes plus grandes (Ozgul 2010)
Augmentation de la toundra arctique et de la reproduction des plantes (Klady 2010)
Négatifs :
Les forêts tropicales libérant plus de CO2 en devant plus sèches (Saleska 2009)
Extinction de la sangsue européenne (Kutschera 2007)
Diminution du nombre de manchots Adélie (Ducklow 2006)
Perturbation des espèces aquatique de Nouvelle-Zélande, comme les salmonidés, les invertébrés des cours d'eau, les poissons (Ryan 2007)
Zones océaniques pauvres en oxygène en croissance (Stramma 2008 Shaffer 2009)
Les taux de mortalité d'arbres sains dans les forêts de l'Ouest américain a augmenté (Pennisi 2009)
Mort plus sévère de la végétation lors de vagues de chaleur dans un monde plus chaud (Breshears 2009)
Augmentation de la mortalité des arbres de pin due à des épidémies de dendroctone du pin (Kurz 2008 Bentz 2010)
Augmentation du risque d'extinction de corail lié à la maladie entraînée par le réchauffement des eaux (Veron 2009 Carpenter 2008)
Déclin des populations de lézards (Sinervo 2010)
Déclin du phytoplancton global (Boyce 2010)
Baisse mondiale du taux de CO2 absorbé par les plantes (Zhao 2010)
Acidification des océans - Positif :
Note: ceci n'est pas causé par le réchauffement des températures, mais car les océans absorbent plus de dioxyde de carbone (Dore 2009).
Absorption du dioxyde de carbone par les océans modère le futur réchauffement de la planète (Orr 2005)
Négatifs :
Impacts négatifs importants sur les écosystèmes marins (Orr 2005 Fabry 2008 Kroeker 2010)
Freinent le développement du plancton, perturbation du cycle du carbone (Turley 2005)
Mortalités accrues d'oursins (Miles 2007)
Menace pour les populations de poissons (Munday 2010)
Fonte des glaciers - Positif : /
Négatifs :
Des conséquences graves pour au moins 60 millions de personnes qui dépendent de la fonte des glaces pour l'approvisionnement en eau (Barnett 2005 Immerzeel 2010)
Contribution à l'élévation du niveau de la mer (Pfeffer 2008 Vermeer 2009)
Economie - Positif :
Augmentation de pêche à la morue conduisant à une meilleure économie du Groenland (Nyegaard 2007)
Négatif :
Dommages économiques aux pays les plus pauvres, et aux faibles latitudes (Mendelsohn 2006)
Des milliards de dollars de dégâts aux infrastructures publiques (Larsen 2007)
L'approvisionnement en eau réduit au Nouveau-Mexique (Hurd, 2008)
Augmentation du risque de conflit (Zhang, 2007) y compris le risque accru d'une guerre civile en Afrique (Burke 2009)
Baisse de la productivité primaire en raison du réchauffement sans précédent au lac Tanganyika (Tierney 2010)
Augmentation du niveau des océans - Positifs : /
Négatifs :
Des centaines de millions de personnes déplacées lors de ce siècle (Dasgupta 2009)
L'érosion côtière au Nigeria (Okude 2006)
Niveau avancé
Les conséquences du changement climatique deviennent de plus en plus grave après chaque degré supplémentaire de réchauffement, les conséquences de 2 ° C étant très dommageable et les conséquences de 4 ° C étant potentiellement catastrophique.
Impacts du réchauffement climatique
Le quatrième rapport d'évaluation de 2007 du GIEC (AR4) résume l'ampleur de l'impact de divers degrés de réchauffement ici ( http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg2/en/spmsspm-c-15-magnitudes-of.html ), et graphiquement à la figure 1, relatif au température depuis environ 1990 (~ 0,6 ° C au-dessus des températures fin du 19e siècle).
Figure 1: exemples illustratifs des conséquences mondial prévus pour les changements climatiques avec différentes quantités d'augmentation de la température.
Certains effets indésirables sont attendus avant même que nous arrivons à la limite des 2 degrès, comme des centaines de millions de personnes qui sont soumises à un stress hydrique accru, l'augmentation de la sécheresse aux latitudes moyennes (comme nous l'avons récemment discuté ici : http://www.skepticalscience.com/hansens-new-climate-dice-loaded-misunderstood.html), l'augmentation du blanchissement des coraux, l’augmentation des dégâts côtièrs dues aux inondations et aux tempêtes, et une augmentation de la morbidité et de la mortalité lors des vagues de chaleur plus intenses , les inondations et les sécheresses. Cependant, dans l'ensemble, ce sont les effets auquels nous devrions être en mesure de s'adapter, à un coût, mais sans conséquences désastreuses.
Une fois que nous dépasserons la limite de 2 ° C ( ce qui n'est très certainement plus évitable d'ailleurs ), les impacts mentionnés ci-dessus sont aggravés, et quelques nouveaux impacts se feront sentir. La plupart des coraux seront mort avec une augmention ~ 3 ° C au-dessus des températures fin du 19e siècle. Jusqu'à 30% des espèces mondial seront en danger d'extinction, et ce chiffre pourrait dépasser 40% si nous dépassons 4 ° C, alors que nous continuerons sur le chemin vers la sixième extinction de masse de la Terre. Les inondations côtières auront un impact sur des millions de personnes à ~ 2,5 ° C, et un certain nombre d'effets néfastes sur la santé devrait continuer à augmenter avec la température.
Motifs d'inquiétude
Smith et al. (2009) (dont le regretté Stephen Schneider était un co-auteur) arrivent à des conclusions similaires. Par exemple,
«Il ya bonne confiance que ~ 20-30% des espèces végétales connues et des espèces animales sont susceptibles de subir un risque accru d'extinction si les augmentations de la température moyenne mondiale dépasse 1,5 ° C à 2,5 ° C au cours de 1980 à 1999".
"l'augmentation des sécheresses, des vagues de chaleur et les inondations dans de nombreuses régions auraient des effets indésirables, y compris un stress hydrique accru, la fréquence des feux de forets, et des risques d'inondation (à partir de moins de 1 ° C de réchauffement supplémentaire au-dessus des niveaux de 1990) et néfastes pour la santé ( avec une augmentation légèrement supérieure à 1 ° C) ",
"Le changement climatique au cours du siècle prochain est susceptible de nuire à des centaines de millions de personnes grâce à une augmentation des inondations côtières après un supplément de 2 ° C de réchauffement par rapport aux niveaux de 1990; la réduction des approvisionnements en eau (0,4 à 1,7 milliard de personnes touchées avec moins d'un 1 ° C Le réchauffement par rapport aux niveaux de 1990), et les impacts accrus pour la santé (qui sont déjà observés )"
Smith et al. mettent a jour le schéma du rapport de 2001 du GIEC « leurs conclusion sont reflétés sur la figure 2. Sur cette figure, les régions blanches indiquent les impacts ou les risques sont neutres ou bas, le jaune indique des effets négatifs pour certains systèmes ou des risques plus importants, et le rouge indique les impacts majeurs ou les risques qui sont plus répandus et /ou sévère. Ils ont regroupé les diverses conséquences du changement climatique dans les «motifs de préoccupation» (RFC), résumées ci-dessous.
Figure 2: Les risques du changement climatique. Les conséquences du changement climatique sont tracées à coté de la hausse de la température mondiale moyenne (° C) après 1990. Chaque colonne correspond à un RFC spécifique et représente les résultats supplémentaires associés à la hausse de la température moyenne de la planète. La palette de couleurs représente les niveaux progressivement croissantes de risque.
Les risques pour les systèmes uniques et menacés aborde le potentiel d'augmentation des dommages ou la perte irréversible des systèmes uniques et menacés, comme les récifs coralliens, les glaciers tropicaux, les espèces menacées, des écosystèmes uniques, les points chauds de la biodiversité, les petits Etats insulaires et les communautés autochtones.
Le risque d'événements météorologiques extrêmes suit l'augmentation des événements extrêmes, avec des conséquences importantes pour les sociétés et les systèmes naturels. Les exemples incluent augmentation de la fréquence, l'intensité, ou les conséquences des vagues de chaleur, inondations, sécheresses, incendies ou les cyclones tropicaux.
La répartition des impacts concerne les disparités des impacts. Dans certaines régions, les pays et les populations font face à plus de dommages du au changement climatique, alors que d'autres régions ou pays peuvent en bénéficier.
Les dommages globaux couvre des mesures globales des impacts. Les impacts à travers le monde peuvent être regroupées en une seule mesure, tels que des dommages pécuniaires, vies touchés, ou vies perdues. Les effets qui ne sont pas facilement quantifiables.
Risques de discontinuités à grande échelle représente la probabilité que certains phénomènes (parfois appelés points de basculement) auraient lieu, avec tout ce qui peut être accompagné par des impacts très importants. Ces phénomènes comprennent la déglaciation (partielle ou complète) de l'Antarctique Ouest ou la calottes glaciaires du Groenland et des changements majeurs dans certaines composantes du système climatique de la Terre, comme une réduction substantielle ou l'effondrement de l'AMOC.
Tous ces motifs de préoccupation entrent dans l'impact négatif substantiel à haut risque ( région rouge de 4 ° C ). Les impacts globaux sont dans le rouge dès 3 ° C, et certains types de préoccupations sont dans le rouge dès 1 ° C.
Pour plus de détails, nous vous recommandons également le livre de Mark Lynas Six Degrees, qui passe en revue les impacts climatiques après chaque degrès de réchauffement, sur la base d'un examen très approfondi de la littérature scientifique.
C'est pourquoi la réduction des émissions de CO2 est essentielle
Nous ne sommes pas encore totalement voués à dépasser les 2 ° C de réchauffement climatique ( quoique... ), mais comme Watson a noté, nous sommes rapidement à court de temps pour nous donner une chance réaliste de rester sous cette «limite de danger». Cependant, 2 ° C n'est pas un seuil " de vie ou de mort". Comme Lonnie Thompson a noté, plus nous arrivons à atténuer le échauffement futur, moins l'adaptation sera difficile et moins de souffrance seront présentes.
De façon réaliste, basée sur le climat politique actuel, limiter le réchauffement planétaire à 2 ° C est probablement la meilleure chose que nous pouvons faire. Cependant, il ya une grande différence entre 2 ° C et 3 ° C, entre 3 ° C et 4 ° C, et plus de 4 ° C peut probablement être décrit avec une bonne précision comme catastrophique, puisque divers points de basculement sont censés être déclenchée à ce niveau. À l'heure actuelle, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les conséquences catastrophiques (mortalité généralisée de corail, les extinctions de masse, des centaines de millions de gens touchés de façon défavorable par les sécheresses, les inondations, les vagues de chaleur, etc.). Mais nous ne sommes pas encore coincés sur cette voie, et nous avons besoin de nous déplacer aussi loin d'elle que possible en réduisant nos émissions de GES dès que possible et autant que possible.
Il ya bien sûr beaucoup de gens qui croient que la planète ne réchauffera pas autant, ou que les impacts du changement climatique associé ne seront pas aussi mauvais que l'ensemble des preuves scientifiques suggèrent. C'est certainement une possibilité, et nous espérons vivement que leur point de vue optimiste est correcte. Cependant, ce que nous avons présenté ici est le meilleur résumé des données scientifiques disponibles, et il dresse un tableau très sombre si nous ne parvenons pas à réduire rapidement nos émissions de gaz à effet de serre.
Si nous continuons en avant sur la voie actuelle, la catastrophe ce n'est pas seulement que c'est une issue possible, c'est que c'est le résultat le plus probable. Et une approche intelligente de gestion du risque consisterait à prendre des mesures pour éviter un scénario catastrophe s'il s'agissait d'une simple possibilité, sans parler si c'est l'issue la plus probable...
Les sceptiques climatiques vont souvent se moquent du réchauffement climatique anthropique catastrophique, mais la triste réalité est que celui ci est de plus en plus probable chaque jour. Mais il est essentiel que nous ne renonçons pas, que nous continuons à faire tout ce que nous pouvons faire pour réduire nos émissions autant que possible afin d'éviter autant que possible des conséquences catastrophiques, pour le bien des générations futures et toutes les espèces sur la Terre. Le climat futur sera probablement beaucoup plus difficile pour la vie sur Terre que celle d'aujourd'hui, mais nous pouvons et devons encore limiter les dégâts.
http://www.skepticalscience.com/global-warming-positives-negatives-advanced.htm
Les effets négatifs du réchauffement climatique sur l'agriculture, la santé et l'environnement l'emportent de loin sur les aspects positifs.Ce n'est pas mauvais .
"Deux mille ans d'histoires humaines disent que les périodes chaudes ont été bonnes pour les gens. C'est plutôt les ages glaciaires comme le PAG qui ont ramené la famine, les maladies etc..." (Dennis Avery)
Niveau Basique
Voici une liste de liens de cause à effet, en montrant que la plupart des impacts du changement climatique vont conférer peu ou pas de bénéfices, mais en plus ils peuvent faire beaucoup de mal et à un coût considérable.
Agriculture
Alors que le CO2 est essentielle pour la croissance des plantes, toute l'agriculture dépend également de l'approvisionnement en eau stable, et le changement climatique est susceptible de perturber les approvisionnements à travers les inondations et les sécheresses ( perturbation du cycle hydrologique ). Il a été suggéré que dans les hautes latitudes - la Sibérie, par exemple - celà peu devenir productifs en raison du réchauffement climatique, mais le sol dans l'Arctique et dans les territoires limitrophes est très pauvre, et la quantité de lumière solaire atteignant le sol en été ne changera pas parce qu'elle est régie par l'inclinaison de la terre. L'agriculture peut également être perturbée par les incendies de forêt et les changements dans la périodicité saisonnière, qui est déjà en place, et les changements en approvisionnement en eau pourrait avoir un impact sur l'hygiène et le bien-être des animaux d'élevage. Un réchauffement plus intense peut aussi avoir un effet plus important sur les pays dont le climat est déjà en proximité d'une limite de température dans laquelle les rendements sont réduits et ou les récoltes sont mauvaises - dans les régions tropicales ou sub-saharienne, par exemple.
Santé
Des hivers plus chauds signifieraient moins de décès, en particulier chez les personnes vulnérables comme les personnes âgées. Cependant, ces mêmes personnes sont également vulnérables à la chaleur supplémentaire, et les décès attribuables aux vagues de chaleur devraient être environ cinq fois plus grande que la mortalité hivernale évités. Il est largement admis que des climats plus chauds vont encourager la migration des insectes porteurs de maladies comme les moustiques et le paludisme qui apparaît d'ailleurs déjà dans des endroits ou il n'avait jamais été vu avant.
La fonte polaire
Alors que l'ouverture d'un passage dans l'arctique libre de glace toute l'année entre les océans Atlantique et Pacifique conférerait certains avantages commerciaux, ceux-ci seront nettement compensés par les points négatifs. Les effets néfastes comprennent la perte de l'habitat des ours polaires et des risques accrus de glace mobiles. La perte de glace fait baisser l'albédo (la réflexion du rayonnement), poussant l'océan à absorber plus de chaleur, est provoquant également une rétroaction positive, les eaux en réchauffement augmentent la fonte des glaciers et de la calottes polaire du Groenland, réchauffant aussi la température de la toundra arctique, qui libère alors du méthane, un gaz à effet de serre très puissant (le méthane est également libéré du fond de la mer, où il etait piégé dans des cristaux de glace appelés clathrates). La fonte de l'antarctique est censé aggravé la montée du niveau des mers avec aucun avantages résultant.
L'acidification des océans
Un autre sujet de préoccupation considérable, il ne semble y avoir aucun avantage à la variation du pH des océans. Ce processus est causé par le CO2 supplémentaire absorbé par l'océan, et peut avoir des effets déstabilisateurs graves sur l'ensemble de la chaine alimentaire et la biodiversité océanique.
Fonte des glaciers
Les effets de la fonte des glaciers sont largement préjudiciable, le principe étant que plusieurs millions de personnes (un sixième de la population mondiale) dépendant de l'eau douce alimenté chaque année par la fonte printanière naturel et les cycles de repousse et les réserves d'eau - l'eau potable, de l'agriculture - seraient affectés.
L'élévation du niveau de la mer
De nombreuses régions du monde sont basses et seront sévèrement affectées par une montée des eaux modeste. Les rizières seraient inondées d'eau salée, ce qui détruirait les récoltes. L'eau de mer contamine les rivières comme il se mélange à l'eau douce en amont, et les aquifères sont de plus en plus polluée. Étant donné que le GIEC ne compte pas les eaux supplémentaires résultant de la fonte du Groenland et de l'Antarctique en raison des incertitudes de l'époque, il est a craindre que les estimations de l'élévation du niveau de la mer sont sous estimée. Il n'y a pas d'avantages résultant de l'élévation du niveau des mers.
Impacts environnementaux
Les effets positifs du changement climatique pourraient inclure des forêts tropicales plus luxuriantes et une croissance accélérée des plantes en Amazonie, une végétation plus importante aux latitudes plus nordiques et de possibles augmentations de la biomasse de plancton dans certaines parties de l'océan.
Les effets négatifs pourraient inclure une croissance plus importante des zones océaniques pauvres en oxygène, la contamination ou l'épuisement des eaux douces, une augmentation de la fréquence des incendies naturels, la mort massive de la végétation à cause des sécheresses, un risque accru d'extinction du corail, un déclin global du phytoplanction, des changements dans la migration des oiseaux et des autres animaux, des changements dans la périodicité saisonnière, la perturbation des chaînes alimentaires et la disparition d'espèces.
Economie
Les impacts économiques du changement climatique pourraient être catastrophiques, alors qu'on prévoit très peu de bénéfices au final. Le rapport Stern a éclairci le contexte global de détresse économique, et même si les chiffres peuvent être contestés, les coûts du changement climatique excèdent largement les coûts de sa prévention. Certains scénarios prévus par le rapport AR4 de l'IPCC témoignent de migrations massives au fur et à mesure que les pays en basses-terres seront inondés. Des perturbations dans le marché mondial, les transports, les réserves d'énergie et le marché du travail, la banque et la finance, l'investissement et l'assurance, feront toutes des ravages sur la stabilité des pays en développement mais aussi des pays développés. Les marchés endureraient plus d'instabilité et les investisseurs institutionnels tels que les fonds de pension et les compagnies d'assurance auraient des difficultés considérables.
Les pays en développement, dont certains sont déjà engagés dans des conflits militaires, pourraient être entraînés dans des conflits plus importants et prolongés à propos de l'eau, des réserves d'énergie ou de nourriture, conflits qui pourraient perturber la croissance économique à un moment où les pays en développement seraient en proie à des manifestations plus flagrantes du changement climatique. Il est largement admis que les effets néfastes du réchauffement climatique seront plus importants dans les pays les moins armés pour s'adapter, que ce soit socialement ou économiquement.
Niveau Intermédiaire
Agriculture - Positifs :
Amélioration de l'agriculture dans certaines régions de haute latitude (Mendelsohn 2006)
Augmentation de la saison de croissance au Groenland (Nyegaard 2007)
Augmentation de la productivité des arbres orangers amers (Kimball 2007)
Négatifs :
La diminution des ressources en eau des populations, l'augmentation de la fréquence des incendies, des changements de l'écosystème et l'étendu croissante des déserts (Solomon 2009)
Baisse des rendements de riz en raison de températures minimales nocturnes plus chaudes (Peng 2004 Tao 2008)
Augmentation des feux de forêt des États-Unis de l'Ouest, associée à des températures plus élevées et de a fonte précoce des neiges au printemps (Westerling 2006)
Empiétement des arbustes dans les prairies, les rendant impropres pour le bétail domestique (Morgan 2007)
L'approvisionnement en eau a diminué dans le bassin du fleuve Colorado (McCabe, 2007)
Diminution de l'approvisionnement en eau dans le bassin Murray-Darling (Cai 2008)
Santé - Positifs :
Décès d'hiver en baisse à mesure que les températures se réchaufferont (HPA 2007)
Négatifs :
Augmentation des décès liés ayuxvagues de chaleur de 5,74% par rapport au 1,59% liés aux vagues de froid (Medina-Ramon 2007)
Augmentation du stress thermique chez les humains et d'autres mammifères (Sherwood 2010)
Extension des maladies comme le paludisme et la dengue (Epstein, 1998)
Augmentation de la survenue de symptômes allergiques dues à l'augmenation du pollen allergénique (Rogers 2006)
Fonte de l'arctique - Positifs :
Un passage du Nord-Ouest libre de glace, offrant un raccourci maritime entre les océans Pacifique et Atlantique (Kerr 2002 Stroeve 2008)
Négatifs:
Perte de 2/3 de la population d'ours polaires dans le monde d'ici 50 ans (Amstrup 2007)
Moins de glace compactée, une banquises et des icebergs dangereux car plus mobiles posant un risque accru lors des expéditions (IICWG 2009)
Assèchement des eaux arctiques avec des dommages aux écosystèmes (Smol 2007)
Le réchauffement provoque al libération du méthane dans les régions arctiques, contribuant l'effet de serre additionnel. Les éléments suivantes ont été observés:
La fonte des lacs de l'Arctique libère des bulles de méthane (Walter 2007)
La libération de méthane à partir des sédiments du fond marin Est en Sibérie (Shakhova 2008)
Échappement du gaz de méthane dans les fonds marins le long de la marge continentale du Spitzberg occidental (Westbrook 2009)
Environnement - Positifs :
Augmentation de l'activité de la végétation dans les hautes latitudes nord (Zhou 2001)
Augmentation de la jugulaire et de manchots papous (Ducklow 2006)
Augmentation de la biomasse de plancton dans le Pacifique Nord dans la gyre subtropical (sans doute que l' ENSO / AOP pourrait être l'influence dominante) (Corno 2006)
L'augmentation récente de la croissance des forêt (McMahon 2010)
Marmottes plus grandes (Ozgul 2010)
Augmentation de la toundra arctique et de la reproduction des plantes (Klady 2010)
Négatifs :
Les forêts tropicales libérant plus de CO2 en devant plus sèches (Saleska 2009)
Extinction de la sangsue européenne (Kutschera 2007)
Diminution du nombre de manchots Adélie (Ducklow 2006)
Perturbation des espèces aquatique de Nouvelle-Zélande, comme les salmonidés, les invertébrés des cours d'eau, les poissons (Ryan 2007)
Zones océaniques pauvres en oxygène en croissance (Stramma 2008 Shaffer 2009)
Les taux de mortalité d'arbres sains dans les forêts de l'Ouest américain a augmenté (Pennisi 2009)
Mort plus sévère de la végétation lors de vagues de chaleur dans un monde plus chaud (Breshears 2009)
Augmentation de la mortalité des arbres de pin due à des épidémies de dendroctone du pin (Kurz 2008 Bentz 2010)
Augmentation du risque d'extinction de corail lié à la maladie entraînée par le réchauffement des eaux (Veron 2009 Carpenter 2008)
Déclin des populations de lézards (Sinervo 2010)
Déclin du phytoplancton global (Boyce 2010)
Baisse mondiale du taux de CO2 absorbé par les plantes (Zhao 2010)
Acidification des océans - Positif :
Note: ceci n'est pas causé par le réchauffement des températures, mais car les océans absorbent plus de dioxyde de carbone (Dore 2009).
Absorption du dioxyde de carbone par les océans modère le futur réchauffement de la planète (Orr 2005)
Négatifs :
Impacts négatifs importants sur les écosystèmes marins (Orr 2005 Fabry 2008 Kroeker 2010)
Freinent le développement du plancton, perturbation du cycle du carbone (Turley 2005)
Mortalités accrues d'oursins (Miles 2007)
Menace pour les populations de poissons (Munday 2010)
Fonte des glaciers - Positif : /
Négatifs :
Des conséquences graves pour au moins 60 millions de personnes qui dépendent de la fonte des glaces pour l'approvisionnement en eau (Barnett 2005 Immerzeel 2010)
Contribution à l'élévation du niveau de la mer (Pfeffer 2008 Vermeer 2009)
Economie - Positif :
Augmentation de pêche à la morue conduisant à une meilleure économie du Groenland (Nyegaard 2007)
Négatif :
Dommages économiques aux pays les plus pauvres, et aux faibles latitudes (Mendelsohn 2006)
Des milliards de dollars de dégâts aux infrastructures publiques (Larsen 2007)
L'approvisionnement en eau réduit au Nouveau-Mexique (Hurd, 2008)
Augmentation du risque de conflit (Zhang, 2007) y compris le risque accru d'une guerre civile en Afrique (Burke 2009)
Baisse de la productivité primaire en raison du réchauffement sans précédent au lac Tanganyika (Tierney 2010)
Augmentation du niveau des océans - Positifs : /
Négatifs :
Des centaines de millions de personnes déplacées lors de ce siècle (Dasgupta 2009)
L'érosion côtière au Nigeria (Okude 2006)
Niveau avancé
Les conséquences du changement climatique deviennent de plus en plus grave après chaque degré supplémentaire de réchauffement, les conséquences de 2 ° C étant très dommageable et les conséquences de 4 ° C étant potentiellement catastrophique.
Impacts du réchauffement climatique
Le quatrième rapport d'évaluation de 2007 du GIEC (AR4) résume l'ampleur de l'impact de divers degrés de réchauffement ici ( http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg2/en/spmsspm-c-15-magnitudes-of.html ), et graphiquement à la figure 1, relatif au température depuis environ 1990 (~ 0,6 ° C au-dessus des températures fin du 19e siècle).
Figure 1: exemples illustratifs des conséquences mondial prévus pour les changements climatiques avec différentes quantités d'augmentation de la température.
Certains effets indésirables sont attendus avant même que nous arrivons à la limite des 2 degrès, comme des centaines de millions de personnes qui sont soumises à un stress hydrique accru, l'augmentation de la sécheresse aux latitudes moyennes (comme nous l'avons récemment discuté ici : http://www.skepticalscience.com/hansens-new-climate-dice-loaded-misunderstood.html), l'augmentation du blanchissement des coraux, l’augmentation des dégâts côtièrs dues aux inondations et aux tempêtes, et une augmentation de la morbidité et de la mortalité lors des vagues de chaleur plus intenses , les inondations et les sécheresses. Cependant, dans l'ensemble, ce sont les effets auquels nous devrions être en mesure de s'adapter, à un coût, mais sans conséquences désastreuses.
Une fois que nous dépasserons la limite de 2 ° C ( ce qui n'est très certainement plus évitable d'ailleurs ), les impacts mentionnés ci-dessus sont aggravés, et quelques nouveaux impacts se feront sentir. La plupart des coraux seront mort avec une augmention ~ 3 ° C au-dessus des températures fin du 19e siècle. Jusqu'à 30% des espèces mondial seront en danger d'extinction, et ce chiffre pourrait dépasser 40% si nous dépassons 4 ° C, alors que nous continuerons sur le chemin vers la sixième extinction de masse de la Terre. Les inondations côtières auront un impact sur des millions de personnes à ~ 2,5 ° C, et un certain nombre d'effets néfastes sur la santé devrait continuer à augmenter avec la température.
Motifs d'inquiétude
Smith et al. (2009) (dont le regretté Stephen Schneider était un co-auteur) arrivent à des conclusions similaires. Par exemple,
«Il ya bonne confiance que ~ 20-30% des espèces végétales connues et des espèces animales sont susceptibles de subir un risque accru d'extinction si les augmentations de la température moyenne mondiale dépasse 1,5 ° C à 2,5 ° C au cours de 1980 à 1999".
"l'augmentation des sécheresses, des vagues de chaleur et les inondations dans de nombreuses régions auraient des effets indésirables, y compris un stress hydrique accru, la fréquence des feux de forets, et des risques d'inondation (à partir de moins de 1 ° C de réchauffement supplémentaire au-dessus des niveaux de 1990) et néfastes pour la santé ( avec une augmentation légèrement supérieure à 1 ° C) ",
"Le changement climatique au cours du siècle prochain est susceptible de nuire à des centaines de millions de personnes grâce à une augmentation des inondations côtières après un supplément de 2 ° C de réchauffement par rapport aux niveaux de 1990; la réduction des approvisionnements en eau (0,4 à 1,7 milliard de personnes touchées avec moins d'un 1 ° C Le réchauffement par rapport aux niveaux de 1990), et les impacts accrus pour la santé (qui sont déjà observés )"
Smith et al. mettent a jour le schéma du rapport de 2001 du GIEC « leurs conclusion sont reflétés sur la figure 2. Sur cette figure, les régions blanches indiquent les impacts ou les risques sont neutres ou bas, le jaune indique des effets négatifs pour certains systèmes ou des risques plus importants, et le rouge indique les impacts majeurs ou les risques qui sont plus répandus et /ou sévère. Ils ont regroupé les diverses conséquences du changement climatique dans les «motifs de préoccupation» (RFC), résumées ci-dessous.
Figure 2: Les risques du changement climatique. Les conséquences du changement climatique sont tracées à coté de la hausse de la température mondiale moyenne (° C) après 1990. Chaque colonne correspond à un RFC spécifique et représente les résultats supplémentaires associés à la hausse de la température moyenne de la planète. La palette de couleurs représente les niveaux progressivement croissantes de risque.
Les risques pour les systèmes uniques et menacés aborde le potentiel d'augmentation des dommages ou la perte irréversible des systèmes uniques et menacés, comme les récifs coralliens, les glaciers tropicaux, les espèces menacées, des écosystèmes uniques, les points chauds de la biodiversité, les petits Etats insulaires et les communautés autochtones.
Le risque d'événements météorologiques extrêmes suit l'augmentation des événements extrêmes, avec des conséquences importantes pour les sociétés et les systèmes naturels. Les exemples incluent augmentation de la fréquence, l'intensité, ou les conséquences des vagues de chaleur, inondations, sécheresses, incendies ou les cyclones tropicaux.
La répartition des impacts concerne les disparités des impacts. Dans certaines régions, les pays et les populations font face à plus de dommages du au changement climatique, alors que d'autres régions ou pays peuvent en bénéficier.
Les dommages globaux couvre des mesures globales des impacts. Les impacts à travers le monde peuvent être regroupées en une seule mesure, tels que des dommages pécuniaires, vies touchés, ou vies perdues. Les effets qui ne sont pas facilement quantifiables.
Risques de discontinuités à grande échelle représente la probabilité que certains phénomènes (parfois appelés points de basculement) auraient lieu, avec tout ce qui peut être accompagné par des impacts très importants. Ces phénomènes comprennent la déglaciation (partielle ou complète) de l'Antarctique Ouest ou la calottes glaciaires du Groenland et des changements majeurs dans certaines composantes du système climatique de la Terre, comme une réduction substantielle ou l'effondrement de l'AMOC.
Tous ces motifs de préoccupation entrent dans l'impact négatif substantiel à haut risque ( région rouge de 4 ° C ). Les impacts globaux sont dans le rouge dès 3 ° C, et certains types de préoccupations sont dans le rouge dès 1 ° C.
Pour plus de détails, nous vous recommandons également le livre de Mark Lynas Six Degrees, qui passe en revue les impacts climatiques après chaque degrès de réchauffement, sur la base d'un examen très approfondi de la littérature scientifique.
C'est pourquoi la réduction des émissions de CO2 est essentielle
Nous ne sommes pas encore totalement voués à dépasser les 2 ° C de réchauffement climatique ( quoique... ), mais comme Watson a noté, nous sommes rapidement à court de temps pour nous donner une chance réaliste de rester sous cette «limite de danger». Cependant, 2 ° C n'est pas un seuil " de vie ou de mort". Comme Lonnie Thompson a noté, plus nous arrivons à atténuer le échauffement futur, moins l'adaptation sera difficile et moins de souffrance seront présentes.
De façon réaliste, basée sur le climat politique actuel, limiter le réchauffement planétaire à 2 ° C est probablement la meilleure chose que nous pouvons faire. Cependant, il ya une grande différence entre 2 ° C et 3 ° C, entre 3 ° C et 4 ° C, et plus de 4 ° C peut probablement être décrit avec une bonne précision comme catastrophique, puisque divers points de basculement sont censés être déclenchée à ce niveau. À l'heure actuelle, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les conséquences catastrophiques (mortalité généralisée de corail, les extinctions de masse, des centaines de millions de gens touchés de façon défavorable par les sécheresses, les inondations, les vagues de chaleur, etc.). Mais nous ne sommes pas encore coincés sur cette voie, et nous avons besoin de nous déplacer aussi loin d'elle que possible en réduisant nos émissions de GES dès que possible et autant que possible.
Il ya bien sûr beaucoup de gens qui croient que la planète ne réchauffera pas autant, ou que les impacts du changement climatique associé ne seront pas aussi mauvais que l'ensemble des preuves scientifiques suggèrent. C'est certainement une possibilité, et nous espérons vivement que leur point de vue optimiste est correcte. Cependant, ce que nous avons présenté ici est le meilleur résumé des données scientifiques disponibles, et il dresse un tableau très sombre si nous ne parvenons pas à réduire rapidement nos émissions de gaz à effet de serre.
Si nous continuons en avant sur la voie actuelle, la catastrophe ce n'est pas seulement que c'est une issue possible, c'est que c'est le résultat le plus probable. Et une approche intelligente de gestion du risque consisterait à prendre des mesures pour éviter un scénario catastrophe s'il s'agissait d'une simple possibilité, sans parler si c'est l'issue la plus probable...
Les sceptiques climatiques vont souvent se moquent du réchauffement climatique anthropique catastrophique, mais la triste réalité est que celui ci est de plus en plus probable chaque jour. Mais il est essentiel que nous ne renonçons pas, que nous continuons à faire tout ce que nous pouvons faire pour réduire nos émissions autant que possible afin d'éviter autant que possible des conséquences catastrophiques, pour le bien des générations futures et toutes les espèces sur la Terre. Le climat futur sera probablement beaucoup plus difficile pour la vie sur Terre que celle d'aujourd'hui, mais nous pouvons et devons encore limiter les dégâts.
http://www.skepticalscience.com/global-warming-positives-negatives-advanced.htm