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Une nouvelle étude publiée dans la revue Nature intègre les changements de température dans l'océan Pacifique tropical dans un modèle climatique de pointe, et constate que le modèle peut reproduire les changements observés de la température globale en surface remarquablement bien.
Ce graphique montre la bonne concordance entre les températures dans le modèle (en rouge) et les températures mesurées (en noir). La seul prise en compte des influences humaines sur le climat et de l'énergie solaire ne reproduit pas le récent ralentissement du réchauffement de surface (en violet).
En tant qu'auteurs Yu Kosaka et Shang-Ping Xie de la Scripps Institution of Oceanography explique que rendre compte des changements dans l'océan Pacifique permet au modèle de reproduire le réchauffement de la surface du globe ralenti au cours des 15 dernières années. Il reproduit aussi fidèlement les changements régionaux et de saison dans les températures de surface, ce qui ajoute confiance que leurs résultats soient significatifs.
"Nos résultats montrent que le hiatus actuel fait partie de la variabilité naturelle du climat, liée en particulier à La-Nina-like décennale ... Pour la dernière décennie, la diminution de la température de surface de la mer Pacifique tropical a abaissé la température globale d'environ 0,15 degrés Celsius par rapport pour les années 1990 ".
Couvrant seulement 8,2 pour cent de la surface de la Terre, ces résultats suggèrent que l'océan Pacifique tropical joue un rôle majeur dans les changements à court terme de la température moyenne globale à la surface. Et au cours des 15 dernières années, il a compenser la majeure partie du réchauffement de la surface du globe à cause de l'augmentation de l'effet de serre.
Ces résultats sont globalement conformes avec plusieurs autres études récentes importantes qui enquêtent sur le rôle des océans dans le réchauffement climatique. Par exemple, le modèle utilisé dans cette étude conclut que le réchauffement global de la planète n'a pas ralenti lorsque le réchauffement des océans est pris en compte, ce que les études menées par John Abraham, moi-même et plusieurs autres ont également conclu.
Les recherches menées par Gerald Meehl a de même mis l'accent sur l'importance de l'océan Pacifique dans les changements de température de surface mondiales à court terme. Son modèle climatique prédit qu'il y aura des décennies pendant lesquelles les changements de température de surface sont relativement stables parce que plus la chaleur est transférée à la profondeur des océans, précisément comme nous l'avons observé au cours de la dernière décennie.
Ce document confirme en principe, avec une nouvelle méthodologie, ce que nous avons décrit à l'origine dans notre papier sur les changements climatiques en 2011 et fait un suivi auprès de notre Journal climatique ... Nous sommes allés au-delà pour montrer que lorsque que la zone tropicale du Pacifique est fraîche comme depuis une décennie ... plus de chaleur est mélangé dans l'océan profond, quelque chose que le nouveau document ne traite pas ".
Kevin Trenberth, co-auteur de plusieurs de ces études océaniques importantes, a également souligné le rôle important de l'océan Pacifique en transférant plus de chaleur dans les océans profonds.
"La cause du changement est un changement particulier dans les vents, en particulier dans l'océan Pacifique, où les alizés subtropicales sont devenus nettement plus fort, en changeant les courants océaniques et formant un mécanisme selon lequel la chaleur doit être évacuée vers le bas dans l'océan. Ceci est associé aux schéma synoptique dans le Pacifique, qui sont à leur tour liées à la phase la Niña du phénomène ENSO. "
Les recherches menées par Masahiro Watanabe de l'atmosphère japonaise et Institut de recherche océanographique a également suggéré que le transfert de chaleur vers les profondeurs des océans et le réchauffement de la surface du globe qui ralenti est lié à des changements dans le Pacifique.
Ainsi, l'image scientifique est de plus en plus clair que l'océan Pacifique a joué un grand rôle dans le ralentissement du réchauffement de la surface ces dernières années, mais le réchauffement des océans et la planète dans son ensemble a continué sans relâche. Ainsi, le ralentissement du réchauffement de la surface est très susceptible d'être un effet temporaire, semblable aux températures de surface mondiales qui stagnaient entre 1940 et 1970, lorsque l'océan Pacifique était dans un autre cycle de refroidissement.
Bien que c'est une réaction naturelle d'espérer que le récent ralentissement du réchauffement de la surface suggère que le changement climatique n'est pas une menace imminente, la preuve scientifique n'appuie tout simplement pas un tel optimisme. Le climatologue Judith Curry, qui j'ai récemment critiqué pour ne pas avoir saisit le concept de gestion des risques climatiques, a récemment formulé cette vue optimiste sur son blog. En se concentrant sur les données de simulation des modèles spécifiquement entre 1975-1998, Curry a mal fait valoir que l'étude soutient la position que le réchauffement climatique est essentiellement naturel.
Il ya quelques problèmes majeurs avec cet argument. Entre 1975 et 1998, lorsque l'océan Pacifique était dans une phase chaude de son cycle, elle représentait une partie du réchauffement observé de la surface du globe (Curry affirme, environ 30 pour cent). Mais la chose à propos de cycles - ils sont cycliques. En se concentrant sur les cycles chauds tout en ignorant les cycles froids est un exemple de cherry picking classique.
Si l'on regarde la fiche complète, à la fois pour 1950-2012 et 1970-2012 (les données de température de l'océan Pacifique sont les plus fiables depuis 1970), selon le modèle utilisé dans cette étude, l'océan Pacifique a effectivement eu un léger effet de refroidissement global sur les températures de surface de la planète. Il est également important de noter que ce cycle est juste un échange de chaleur entre les océans et l'air - le réchauffement global de la planète est restée stable et rapide.
Ainsi, le corps de la recherche scientifique montre constamment que le réchauffement planétaire se poursuit sans relâche, et est principalement d'origine humaine. L'océan Pacifique a probablement joué un rôle important dans le réchauffement de la surface du globe ralenti au cours des 15 dernières années en transférant plus de chaleur dans les océans profonds, mais le changement semble être temporaire. Quand l'océan Pacifique entrera dans son prochain cycle chaud, nous sommes susceptibles de voir un réchauffement rapide de la température de la surface du globe. Si nous continuons à utiliser le réchauffement ralenti de la surface comme une excuse pour retarder l'action climatique, nous regrettons cette décision lorsque le réchauffement de la surface entrera en action au prochain cycle avec une vengeance.
http://www.skepticalscience.com/pacific-ocean-global-warming-puzzle-Kosaka-Xie.html
Ce graphique montre la bonne concordance entre les températures dans le modèle (en rouge) et les températures mesurées (en noir). La seul prise en compte des influences humaines sur le climat et de l'énergie solaire ne reproduit pas le récent ralentissement du réchauffement de surface (en violet).
En tant qu'auteurs Yu Kosaka et Shang-Ping Xie de la Scripps Institution of Oceanography explique que rendre compte des changements dans l'océan Pacifique permet au modèle de reproduire le réchauffement de la surface du globe ralenti au cours des 15 dernières années. Il reproduit aussi fidèlement les changements régionaux et de saison dans les températures de surface, ce qui ajoute confiance que leurs résultats soient significatifs.
"Nos résultats montrent que le hiatus actuel fait partie de la variabilité naturelle du climat, liée en particulier à La-Nina-like décennale ... Pour la dernière décennie, la diminution de la température de surface de la mer Pacifique tropical a abaissé la température globale d'environ 0,15 degrés Celsius par rapport pour les années 1990 ".
Couvrant seulement 8,2 pour cent de la surface de la Terre, ces résultats suggèrent que l'océan Pacifique tropical joue un rôle majeur dans les changements à court terme de la température moyenne globale à la surface. Et au cours des 15 dernières années, il a compenser la majeure partie du réchauffement de la surface du globe à cause de l'augmentation de l'effet de serre.
Ces résultats sont globalement conformes avec plusieurs autres études récentes importantes qui enquêtent sur le rôle des océans dans le réchauffement climatique. Par exemple, le modèle utilisé dans cette étude conclut que le réchauffement global de la planète n'a pas ralenti lorsque le réchauffement des océans est pris en compte, ce que les études menées par John Abraham, moi-même et plusieurs autres ont également conclu.
Les recherches menées par Gerald Meehl a de même mis l'accent sur l'importance de l'océan Pacifique dans les changements de température de surface mondiales à court terme. Son modèle climatique prédit qu'il y aura des décennies pendant lesquelles les changements de température de surface sont relativement stables parce que plus la chaleur est transférée à la profondeur des océans, précisément comme nous l'avons observé au cours de la dernière décennie.
Ce document confirme en principe, avec une nouvelle méthodologie, ce que nous avons décrit à l'origine dans notre papier sur les changements climatiques en 2011 et fait un suivi auprès de notre Journal climatique ... Nous sommes allés au-delà pour montrer que lorsque que la zone tropicale du Pacifique est fraîche comme depuis une décennie ... plus de chaleur est mélangé dans l'océan profond, quelque chose que le nouveau document ne traite pas ".
Kevin Trenberth, co-auteur de plusieurs de ces études océaniques importantes, a également souligné le rôle important de l'océan Pacifique en transférant plus de chaleur dans les océans profonds.
"La cause du changement est un changement particulier dans les vents, en particulier dans l'océan Pacifique, où les alizés subtropicales sont devenus nettement plus fort, en changeant les courants océaniques et formant un mécanisme selon lequel la chaleur doit être évacuée vers le bas dans l'océan. Ceci est associé aux schéma synoptique dans le Pacifique, qui sont à leur tour liées à la phase la Niña du phénomène ENSO. "
Les recherches menées par Masahiro Watanabe de l'atmosphère japonaise et Institut de recherche océanographique a également suggéré que le transfert de chaleur vers les profondeurs des océans et le réchauffement de la surface du globe qui ralenti est lié à des changements dans le Pacifique.
Ainsi, l'image scientifique est de plus en plus clair que l'océan Pacifique a joué un grand rôle dans le ralentissement du réchauffement de la surface ces dernières années, mais le réchauffement des océans et la planète dans son ensemble a continué sans relâche. Ainsi, le ralentissement du réchauffement de la surface est très susceptible d'être un effet temporaire, semblable aux températures de surface mondiales qui stagnaient entre 1940 et 1970, lorsque l'océan Pacifique était dans un autre cycle de refroidissement.
Bien que c'est une réaction naturelle d'espérer que le récent ralentissement du réchauffement de la surface suggère que le changement climatique n'est pas une menace imminente, la preuve scientifique n'appuie tout simplement pas un tel optimisme. Le climatologue Judith Curry, qui j'ai récemment critiqué pour ne pas avoir saisit le concept de gestion des risques climatiques, a récemment formulé cette vue optimiste sur son blog. En se concentrant sur les données de simulation des modèles spécifiquement entre 1975-1998, Curry a mal fait valoir que l'étude soutient la position que le réchauffement climatique est essentiellement naturel.
Il ya quelques problèmes majeurs avec cet argument. Entre 1975 et 1998, lorsque l'océan Pacifique était dans une phase chaude de son cycle, elle représentait une partie du réchauffement observé de la surface du globe (Curry affirme, environ 30 pour cent). Mais la chose à propos de cycles - ils sont cycliques. En se concentrant sur les cycles chauds tout en ignorant les cycles froids est un exemple de cherry picking classique.
Si l'on regarde la fiche complète, à la fois pour 1950-2012 et 1970-2012 (les données de température de l'océan Pacifique sont les plus fiables depuis 1970), selon le modèle utilisé dans cette étude, l'océan Pacifique a effectivement eu un léger effet de refroidissement global sur les températures de surface de la planète. Il est également important de noter que ce cycle est juste un échange de chaleur entre les océans et l'air - le réchauffement global de la planète est restée stable et rapide.
Ainsi, le corps de la recherche scientifique montre constamment que le réchauffement planétaire se poursuit sans relâche, et est principalement d'origine humaine. L'océan Pacifique a probablement joué un rôle important dans le réchauffement de la surface du globe ralenti au cours des 15 dernières années en transférant plus de chaleur dans les océans profonds, mais le changement semble être temporaire. Quand l'océan Pacifique entrera dans son prochain cycle chaud, nous sommes susceptibles de voir un réchauffement rapide de la température de la surface du globe. Si nous continuons à utiliser le réchauffement ralenti de la surface comme une excuse pour retarder l'action climatique, nous regrettons cette décision lorsque le réchauffement de la surface entrera en action au prochain cycle avec une vengeance.
http://www.skepticalscience.com/pacific-ocean-global-warming-puzzle-Kosaka-Xie.html