C'est encore un argument souvent énoncé par les sceptiques. Il n'y a pas de posts qui traitent de ce sujet sur Sks donc je ferais moi même une réponse en me basant sur la conférence de Hervé le Treut.
Alors c'est pas quelque chose d'évident à comprendre, mais on peut commencer par aborder le sujet avec cette image radar planétaire :
Ce qu'on voit c'est que la circulation atmosphérique est organisé à grande échelle ( montée de l'air dans la zone intertropicale, subsidence dans les zones subtropicales, montée de l'air en spirale aux moyennes latitudes ... ). Donc à grande échelle la circulation atmosphérique est organisé et donc le nombre de données dont on a besoin n'est pas aussi grand que ce qu'on aurait pu penser ( le nombre de degrés de liberté du système est limité ).
Si on avait eut un écoulement réellement chaotique même à grande échelle ça aurait été une autre affaire ça c'est sur ^^
Une autre chose qu'il faut comprendre aussi c'est que l'atmosphère est constituée de plusieurs échelles. On part de l'échelle microphysique jusqu'à l'échelle planétaire et toutes ces échelles participent à la circulation atmosphérique. Cependant, il y'a eut beaucoup de travaux qui ont été faits pour montrer que l'échelle dite "synoptique" ( circulation dite générale de l'atmosphère ) est une échelle dominante. Sans rentrer dans les détails fondamentaux de ces travaux on peut comprendre pourquoi cette échelle est une échelle dominante.
DU/Dt = -2omega^U-nabla o - 1/p nabla P + F
Bon j'ai écrit l'équation avec le clavier mais c'est l'équation de Navier Stokes ( 1845 ) que vous pouvez retrouver sur le net.
Dans ce machin on a un terme d'évolution qui est égal à des termes de forces de pression, de coriolis, de pesanteur etc... et ce qui défini l'écoulement c'est l'équilibre dominant entre ces forces. Dans le domaine horizontal on est près de l'équilibre géostrophique ( gradient de pression et force de coriolis ). On utilise d'ailleurs un nombre, qui est le nombre de Rossby, qui est petit quand il caractérise cet équilibre ( Ro = U/fL ). Pour les mouvement verticaux on est près de l'équilibre hydrostatique ( force de pression et force d'Archimède ). Cette fois on utilise un autre nombre qui est le nombre de Froude qui doit être petit pour vérifier cette hypothèse ( Fr = U/NH ). Comme la pression se retrouve dans les deux équilibres, y'a un dimensionnement qui relie ces deux échelles et qui n'est pas quelconque ( Froude = Rossby; L = NH/f ) et qui correspond à l'échelle synoptique et on explique ainsi pourquoi cette échelle est décrite comme une échelle dominante.
Alors c'est pas quelque chose d'évident à comprendre, mais on peut commencer par aborder le sujet avec cette image radar planétaire :
Ce qu'on voit c'est que la circulation atmosphérique est organisé à grande échelle ( montée de l'air dans la zone intertropicale, subsidence dans les zones subtropicales, montée de l'air en spirale aux moyennes latitudes ... ). Donc à grande échelle la circulation atmosphérique est organisé et donc le nombre de données dont on a besoin n'est pas aussi grand que ce qu'on aurait pu penser ( le nombre de degrés de liberté du système est limité ).
Si on avait eut un écoulement réellement chaotique même à grande échelle ça aurait été une autre affaire ça c'est sur ^^
Une autre chose qu'il faut comprendre aussi c'est que l'atmosphère est constituée de plusieurs échelles. On part de l'échelle microphysique jusqu'à l'échelle planétaire et toutes ces échelles participent à la circulation atmosphérique. Cependant, il y'a eut beaucoup de travaux qui ont été faits pour montrer que l'échelle dite "synoptique" ( circulation dite générale de l'atmosphère ) est une échelle dominante. Sans rentrer dans les détails fondamentaux de ces travaux on peut comprendre pourquoi cette échelle est une échelle dominante.
DU/Dt = -2omega^U-nabla o - 1/p nabla P + F
Bon j'ai écrit l'équation avec le clavier mais c'est l'équation de Navier Stokes ( 1845 ) que vous pouvez retrouver sur le net.
Dans ce machin on a un terme d'évolution qui est égal à des termes de forces de pression, de coriolis, de pesanteur etc... et ce qui défini l'écoulement c'est l'équilibre dominant entre ces forces. Dans le domaine horizontal on est près de l'équilibre géostrophique ( gradient de pression et force de coriolis ). On utilise d'ailleurs un nombre, qui est le nombre de Rossby, qui est petit quand il caractérise cet équilibre ( Ro = U/fL ). Pour les mouvement verticaux on est près de l'équilibre hydrostatique ( force de pression et force d'Archimède ). Cette fois on utilise un autre nombre qui est le nombre de Froude qui doit être petit pour vérifier cette hypothèse ( Fr = U/NH ). Comme la pression se retrouve dans les deux équilibres, y'a un dimensionnement qui relie ces deux échelles et qui n'est pas quelconque ( Froude = Rossby; L = NH/f ) et qui correspond à l'échelle synoptique et on explique ainsi pourquoi cette échelle est décrite comme une échelle dominante.